Le FENIX était en déplacement à Paris pour la 4e journée de Lidl Starligue. Les toulousains ont ainsi défié le PSG qui trône en haut du classement avec ses 3 premières victoires. Le match a été serré en première mi-temps, amenant les deux équipes à être de plus en plus créatives dans leur jeu. Si le FENIX n’a pas renversé le Paris Saint Germain, il a cependant été loin d’être ridicule avec seulement 6 points d’écart à la fin du match.
Théo Gehin résiste face à Paris
Le match oppose l’expérience du Paris Saint Germain à la jeunesse du FENIX Toulouse Handball. Tout commence avec les gardiens. Les toulousains sont contraints de faire appel à Théo Gehin, un jeune du centre de formation, à la suite des blessures de leurs gardiens titulaires. Du côté des parisiens, on retrouve Vincent Gerard, l’un des rares gardiens à avoir atteint la barre des 3000 arrêts en Lidl Starligue. Malgré tout, Théo Gehin ne se laisse pas démonter et tient tête aux grands noms du handball. Les arrêts s’enchaines pour le jeune toulousain qui conclut la première période sur un 9e arrêt ! Avec pas moins de 12 arrêts, le gardien du centre de formation a de quoi être fier de sa performance.
Le FENIX donnent du mal au PSG
Du côté offensif, le FENIX, menés par Luc Steins et Ayoub Abdi, met la pression au PSG en égalisant sans cesse. Les toulousains construisent leur jeu autour d’une stratégie à deux pivots pour tenter de percer la défense de Paris. Réactifs en défense, les joueurs de Philippe Gardent profitent de plusieurs contre-attaque pour pouvoir inscrire le plus de points possibles. Malheureusement le FENIX perd à son tour plusieurs fois la balle, offrant des occasions en or au PSG de creuser l’écart. Le score est de 19 à 16 à la mi-temps en faveur du PSG.
Le PSG conserve l’avantage
Malgré tous les efforts du FENIX, l’absence de certains joueurs se fait ressentir. Paris a trouvé les brèches dans la défense adverse et n’hésite pas à s’y engouffrer. Les toulousains résistent tant bien que mal, étant contraint de troquer le gardien contre un 6e joueur à chaque attaque mais aussi de limiter autant que possible les buts parisiens. La stratégie semble payante. Nedim Remili, meilleur buteur de la soirée, enchaine les tirs avec seulement 58% de réussite. De son côté, Nikola Karabatic n’a pas plus de chance qu’il avoisine les 56% de réussite.
La FENIX Army n’aura pas ébranlé les invaincus de la Lidl Sarigue lors de ce match, mais elle aura tenu la route malgré un effectif réduit. Cette rencontre aura été l’occasion de perfectionner le jeu avec deux pivots, avant le prochain gros match contre Aix, 2e au classement avec 7 points.
Gaelle GUESDON