Nationale 1 : FENIX / LIVRY-GARGAN
Une victoire qui lance bien la saison !
Certaines mauvaises langues ont sournoisement insinué que c’était un « bon match de N…2 » et qu’il n’y avait pas de quoi se « Garganriser ».
Il est vrai qu’un Livry-Gargan pas véritablement impressionnant et un FENIX encore en manque de repères collectifs ont souvent fait assaut d’amabilités réciproques et qu’au final on reste un peu frustré sur la qualité du jeu…mais bon !
Les quelques rares spectateurs qui ont assisté aux deux rencontres de la semaine (FENIX-Saint Raphaël mercredi et FENIX-Livry-Gargan samedi) ont eu la sensation de revivre la scénario des pros. Un départ en fanfare 7-0 à la 12ème…l’illusoire sensation que l’on ne va faire qu’une bouchée de cette équipe banlieusarde apathique et sans relief. Et puis, d’imprécisions répétées en ratés coupables et malgré la belle performance de Théo Géhin, le FENIX permettait aux visiteurs d’entretenir l’espoir à la mi-temps (16-12).
En 2ème mi-temps, la pauvreté offensive perdurait et laissait présager l’inéluctable…l’égalisation à 22-22 survenait à la 45ème. C’est dans ces moments compliqués que l’on apprécie les ressources morales d’un groupe. Simon Laurent de Valors donnait le tempo avec brio, les néophytes Dorian Jargeac et Nicolas Southarewsky apportaient leur contribution à l’amélioration du score et Guillaume Margnoux, très discret jusque-là, plantait 2 banderilles dans les 6 dernières minutes, puis l’estocade à 59’12 » (29-27). Le dénouement à 29-28 était un dernier clin d’œil au +1 des pros.
Ne gâchons pas notre plaisir, le groupe était sérieusement amoindri par de nombreuses absences : Matis Gardent (pied), Melvin Delanghe (adducteurs), Pierre Frechou (pubalgie) et Téo Jarry (à disposition des pros). De ce fait, Rémi Calvel s’est vu dans l’obligation d’utiliser des éléments convalescents: Théo Clarac (cheville) et Matthieu Marmier (épaule). Et donc, dans ces conditions, l’essentiel a été réalisé : mettre l’équipe sur de bons rails pour une première dans un niveau de compétition où l’équipe réserve n’avait jamais été invitée dans toute l’histoire du club.
Au final, on retiendra la solidité complémentaire des deux gardiens, la polyvalence étonnante de Nicolas Southarewsky, arrière gauche de l’équipe de Prénationale, reconverti en pivot efficace de la N1 (3 sur 3). Mais également le sang froid et la ténacité d’une équipe qui, pour asseoir son jeu, devra élargir son registre offensif, en particulier dans le domaine du tir à distance.
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