Le FENIX impose sa griffe (victoire face à Cesson 31-26)

Magnifique victoire des Toulousains face à Cesson 31 à 26 dans un Palais des Sports ivre de bonheur. Au coude à coude à la pause (15-15), le FENIX a construit un succès avec autorité à l’image de sa défense retrouvée et d’une performance collective fondatrice pour l’avenir. (Crédit photos : Pixcity)

 

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Alvaro et Porte ont catalysé l’attaque toulousaine

 

ENTAME DE FEU, EXTINCTION BRETONNE

 

Pour cette 17e journée de championnat, le FENIX déplorait l’absence de Nemanja ILIC, touché aux côtes, mais entamait bien la partie face au 3e ex-aequo du championnat. Pardin était présent, Perez suppléait avec deux réalisations le buteur serbe et le FENIX prenait la marque (4-2, 9e). Ses coéquipiers étaient au diapason, les jeunes papas Calvel et Zvizej y allaient de leur but et l’avance prenait de la consistance avec également Valentin Porte toujours aussi performant et perforant (8-4, 13e). Un début de match rassurant qui allait malheureusement déboucher sur le réveil des visiteurs, et non des moindres… Les hommes de Sylla, avec un Davyes inspiré, infligeaient un 7-1 à leurs hôtes qui dissipait trop rapidement les espoirs nés des premières minutes (9-11, 21e). La maison bleue tanguait mais les tauliers locaux répondaient à l’avantage des Bretons avec notamment les deux premiers buts de Sevaljevic, début d’une longue série du Monténégrin. La pause se soldait sur un score de parité finalement assez logique (15-15, 30e).

 

 DÉFENSE D’ENTRÉE, LE FENIX PEUT ACCÉLÉRER

Chelle, le capitaine, entré au relais de Georgievski, échouait à deux reprises et Lanfranchi et sa bande prenaient les devants (15-17, 34e). Inquiétant pour le public, pas pour les hommes de Gardent, qui, sereins à l’image de Vasko Sevaljevic et ses 3 buts de rang, restaient au contact grâce également à l’entrée efficace de Dumoulin (18-18, 34e). Finalement, et on s’en apercevra plus tard, une suspension de 2mn attribuée à Vladimir Osmajic, peu utilisé cette saison, allait changer la dimension de ce match. L’ancien redouté et redoutable chef de défense se rappelait à ses plus belles heures et drainait dans son sillage une défense retrouvée et surtout dissuasive. C’est ainsi qu’entre la 40e et la 49e minute, Toulouse assénait un rédhibitoire 6-0 autour d’un mur défensif hermétique et d’un trio d’attaque PorteAlvaroSevaljevic déchaîné (26-20, 49e). Cette terrible accélération laissait dessiner un probable succès que les gladiateurs du Palais se faisaient fort de conserver pour s’éviter une fin à suspense (29-23, 55e). La fin de match était agréablement tranquille et Vasko faisait fructifier ses statistiques du soir (9 buts). Mais c’est bien l’ensemble du collectif toulousain qui était à féliciter pour une victoire autoritaire et maîtrisée avec un deuxième acte fondateur pour l’avenir (31-26, 60e).

 

En revenant à deux longueurs de son adversaire du soir, le FENIX s’autorise à regarder vers le haut avec des positions au classement très resserrées. Et peut aborder l’événement du Final Four de la Coupe de la Ligue dans 10 jours à Montpellier (demi-finale face à Paris) avec sérénité et ambition. Des sentiments que Calvel et les siens ne doivent finalement qu’à eux-mêmes.

 

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Zvizej avec 6 buts a encore pesé sur les débats ce soir.

 

STATS

Buteurs : Sevaljevic (9/12), Chelle (1/3), Perez (2/2), Georgievski (1/2), Gilbert (1/2), Alvaro (3/6), Morency, Zvizej (6/8), Calvel (1/1), Porte (6/7), Bonilauri (1/1), Osmajic. Gardiens : Dumoulin (8 arrêts à 42%), Pardin (10 arrêts à 42%)