Arrivé en 2015 à Toulouse, notre demi-centre prendra, à la fin de la saison, la direction de la Pologne pour rejoindre le Wisla Plock. Encore cinq matchs avec le maillot toulousain, l’occasion de revenir pour vous sur ces années avec le FENIX :
Alvaro, quel est ton meilleur souvenir au club ?
J’ai un très bon souvenir de ma première saison quand on a gagné à Montpellier, c’était la première fois que le FENIX gagnait à Bougnol et je faisais partie de cette équipe.
Mais actuellement, c’est à chaque fois que Picou éteint sa musique, elle est insupportable (rire)
Et le pire ?
Mon pire souvenir c’est quand je me suis fait les croisés. Je n’ai pas un mauvais souvenir de la rééducation parce que je pense qu’elle m’a fait grandir mais le souvenir du moment, de l’action où je me suis blessé, ça te fait sentir très vulnérable et j’ai compris que
parfois c’est simplement une question de malchance et qu’on ne peut rien faire contre ça.
Les joueurs qui t’ont le plus marqué, sportivement/hors du terrain ?
Sportivement ceux qui ont partagé la position de demi-centre avec moi pendant ces dernières années, Max et Romain, ça a été un vrai plaisir de partager le poste avec eux.
Hors du terrain, je pense à mes compatriotes espagnols Luisfe, Ferran et Arnau. On a passé beaucoup de moments ensemble et ils ont été comme ma famille ici.
Il y a un moment qui m’a beaucoup marqué aussi, à la fin des matchs allers cette année, Picou nous a réunis dans le vestiaire comme il était le nouveau capitaine (suite au prêt de Nemanja), il nous a dit qu’il ne voulait pas être le capitaine avec lequel le FENIX était descendu. Je sais pas si c’est la façon dont il nous a parlé ou quoi, mais ça m’a fait comprendre que je ne voulais pas non plus faire partie de l’équipe responsable de cette descente.
Qu’est ce qui va te manquer le plus ?
Ça va être un peu tout, la ville, l’équipe et l’ambiance que l’on a dans le vestiaire. La vie que j’ai ici, le canard, les fritons, le banoffee, les manifestations ….
Une anecdote à nous raconter ?
Je vais en profiter pour faire un peu de publicité… Quand j’ai eu l’idée de créer Chabala (boutique de handball à Toulouse) j’ai pensé à quelqu’un (Thibault Dumoulin). A ce moment-là, je ne l’avais rencontré que 3/4 fois, je lui ai parlé du projet, nous étions presque des inconnus et Thibault m’a dit “Ok allons-y”. Il a dit oui à un inconnu qui lui disait de créer une société et ouvrir une boutique de handball, et aujourd’hui CHABALA c’est une réalité et l’inconnu est devenu un vrai ami !
Dans quel état d’esprit abordes-tu les derniers matchs sous les couleurs toulousaines ?
Ça a été une saison compliquée, on a su surmonter les coups durs et l’adversité. Je compte tout donner à chaque match par respect pour les supporters, la ville et le club.
MERCI! merci pour les 4 ans que j’ai passé avec vous, merci pour l’encouragement, merci pour la patience quand les choses ne se sont pas bien passées et HASTA PRONTO AMIGOS ( à bientôt) !
